25 novembre : l’IPBS réaffirme son engagement contre les violences faites aux femmes

 

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée chaque 25 novembre, prend cette année une résonance particulière en France avec l’intégration officielle du non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles. Désormais, tout acte sexuel non consenti est juridiquement reconnu comme un viol ou une agression sexuelle, une avancée majeure pour la protection des victimes.

Dans ce contexte, l’IPBS réaffirme sa mobilisation à travers son Comité Égalité qui s’engage activement dans la sensibilisation contre toutes formes de violences sexistes et sexuelles. Le comité organise des actions régulières d’information et de soutien, propose des outils de signalement adaptés.

Ce 25 novembre, l’IPBS invite chacun et chacune à participer aux temps forts, à relayer les campagnes, et à soutenir fermement le principe fondamental du consentement : pour prévenir, combattre et faire reculer la violence faite aux femmes. Cette journée est l’occasion de rappeler que l’égalité et le respect doivent guider nos actions au quotidien, et que le progrès législatif va désormais de pair avec une mobilisation de tous les acteurs scientifiques et institutionnels.

Origine et importance du 25 novembre
La date du 25 novembre a été choisie par l’ONU en 1999 pour sensibiliser le public et renforcer les actions visant à éliminer toutes les formes de violence envers les femmes. Cette violence est définie comme « tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin, causant ou pouvant causer préjudice ou souffrance physique, sexuelle ou psychologique, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté ». Cette journée est l’occasion de rappeler que la lutte contre la violence faite aux femmes demeure un enjeu majeur de société.

En France, une évolution législative historique sur le non-consentement
En octobre 2025, le Parlement français a définitivement intégré la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol, rejoignant ainsi les recommandations internationales. À présent, le consentement sexuel est juridiquement défini comme « libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable ». Le texte précise qu’il ne peut être déduit ni du silence ni de l’absence de résistance, garantissant à la victime une meilleure protection juridique et répondant à de nombreux cas où la sidération ou l’emprise empêchaient toute opposition explicite.
D’un point de vue judiciaire, l’inscription du non-consentement exprime clairement la primauté de la liberté personnelle et sexuelle. L’auteur des faits doit désormais démontrer l’existence d’un consentement explicite, protégeant ainsi la victime d’une remise en cause de sa parole. Cette évolution rapproche la France des standards internationaux portés par la Convention d’Istanbul, et contribue à la prise en compte des réalités psychologiques et sociales qui entravent l’expression du refus.

25 novembre : l’IPBS réaffirme son engagement contre les violences faites aux femmes