Notre mission est de conduire une recherche d'excellence tout en formant la prochaine génération de chercheurs et en promouvant la science auprès du grand public.
L’IPBS accueille plus de 250 personnels scientifiques et administratifs, dont plus de 60 doctorants et postdoctorants de plusieurs nationalités, qui travaillent dans un environnement stimulant et hautement collaboratif. L’IPBS comprend actuellement 18 groupes de recherche travaillant dans deux grands domaines de recherche : la biologie des micro-environnements tissulaires et cellulaires, et les mécanismes moléculaires et structuraux des maladies. Quatre installations fournissent une technologie de pointe en protéomique, biophysique et biologie structurale, imagerie moléculaire et cellulaire, et exploration fonctionnelle. Plusieurs laboratoires et animaleries NSB3 sont disponibles pour l’étude des maladies infectieuses telles que la tuberculose et autres infections pulmonaires et entériques, et plus récemment la COVID-19.
Nos équipes sont impliquées dans de nombreux réseaux nationaux et internationaux, et nos travaux sont soutenus par des financements prestigieux (de la Commission européenne, y compris l’ERC et le programme Marie Sklodowska-Curie, la Fondation Bettencourt Schueller, la Fondation Bill et Melinda Gates, le NIH, MSDAVENIR, l’Agence Nationale de la Recherche, l’Agence Nationale de Recherche sur le SIDA, la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, la Ligue contre le cancer, et la Fondation pour la Recherche Médicale, pour n’en citer que quelques-uns).
Avec plus de 100 publications scientifiques par an, dont plusieurs dans des revues prestigieuses, une douzaine de start-ups créées depuis 2000, et de multiples partenariats avec l’industrie et la clinique, l’IPBS est un leader mondial dans la découverte, la caractérisation, la validation et l’exploitation de nouvelles cibles biologiques dans les domaines du cancer, de l’infection et de l’inflammation.
Le Professeur Jean Cros a fondé l’IPBS en 1996, dans le but d’appliquer les méthodes et les concepts de la biologie cellulaire, moléculaire et structurale moderne à l’identification et à la validation de nouvelles cibles pharmacologiques dans les domaines du cancer et des récepteurs couplés aux protéines G. Dès le départ, l’IPBS s’est concentré sur la recherche fondamentale, en vue d’appliquer ses résultats de recherche au développement d’approches pharmacologiques innovantes. L’ouverture d’un nouveau bâtiment en décembre 1997 a permis de regrouper tous les groupes de l’Institut sur un même site, au cœur du campus de l’Université Paul Sabatier.
Sous la direction du Prof. François Amalric (1999-2008), l’IPBS poursuit les mêmes objectifs : la caractérisation et la validation de nouvelles cibles pharmacologiques par des approches de biologie moléculaire et cellulaire, ainsi que l’analyse des relations structure/fonction des biomolécules et de leurs assemblages. Au cours de cette période, de nouveaux groupes de recherche et de nouvelles installations en biologie structurale, en biophysique et en protéomique ont été créés à l’Institut. La plateforme de protéomique de l’IPBS est une structure de référence dans le domaine, et constitue l’un des trois nœuds de l’infrastructure protéomique française (ProFI).
La croissance et l’organisation actuelle de l’Institut ont été façonnées par une série d’événements, à commencer par la création, en 2003, du département “Mécanismes moléculaires des infections mycobactériennes”, et le recrutement de deux jeunes chefs d’équipe de l’Institut Pasteur de Paris. Ce département, rebaptisé ensuite “Biologie de la tuberculose et des infections”, a été un acteur clé de la recherche sur la tuberculose et les maladies infectieuses, au niveau national et international.
Le département “Biologie du cancer” a été créé en 2005, et cinq nouvelles équipes ont été mises en place au cours de la période 2005-2009, avec des chefs de groupe de Rotterdam, Paris, Limoges et Toulouse. Ces nouvelles équipes ont renforcé les deux principaux axes de recherche couverts par le département : la réparation de l’ADN, et le microenvironnement tumoral.
Enfin, le département “Biologie structurale et biophysique” a été créé en 2009 avec l’objectif de renforcer la visibilité et les forces de l’IPBS en biologie structurale (RMN biologique intégrative, cristallographie aux rayons X, spectrométrie de masse et protéomique) et en biophysique (biophysique structurale et cellulaire). Les équipes de ce département développent des concepts et méthodologies originaux, et travaillent en étroite collaboration avec les autres départements sur la caractérisation de nouvelles voies et cibles dans les domaines du cancer et des infections.
En janvier 2009, le Dr Jean-Philippe Girard a succédé au Prof. François Amalric en tant que directeur de l’Institut. L’objectif général du Dr Girard était de renforcer la position nationale et internationale de l’IPBS et de stimuler l’émergence de projets innovants afin d’élargir la portée des recherches menées à l’IPBS. De nombreux associés de recherche et deux chefs de groupe soutenus par le programme ATIP-Avenir et l’ERC, de Bâle et de San Diego, travaillant sur l’inflammation pendant l’infection et sur la migration cellulaire dans les tumeurs et les tissus infectés, ont été recrutés pendant cette période.
En janvier 2021, le Dr Olivier Neyrolles a succédé au Dr Girard à la direction de l’Institut. Le nouveau directeur a souhaité renforcer les liens et les collaborations entre les équipes, ce qui l’a conduit à créer un comité spécial pour l’animation et la stratégie scientifique. Il a également souhaité renforcer les liens de l’IPBS avec l’industrie, et a créé à cette fin un comité spécial pour la valorisation. Ces deux comités disposent de fonds pour l’amorçage de nouveaux projets. La coopération internationale s’est encore renforcée et de nouvelles équipes ont rejoint l’IPBS. Consciente des nouveaux enjeux de la recherche et de la place de l’activité scientifique dans la société, la nouvelle direction a créé des comités chargés d’animer la réflexion concernant le développement durable, l’égalité et la parité, et l’intégrité scientifique.