Kien Lam Ung reçoit un financement Amorçage de Jeunes Équipes de la Fondation pour la Recherche Médicale
Kien Lam UNG a obtenu son doctorat à l’Université de Montpellier, où il a travaillé sur la caractérisation structurale et biochimique de protéines de Mycobacterium abscessus, dont des transporteurs et enzymes impliqués dans la résistance aux antibiotiques. Après avoir terminé son doctorat, il a rejoint le laboratoire de Pedersen à l’Université d’Aarhus, où il a approfondi ses compétences en cryo-microscopie électronique (cryo-EM). Il a apporté des contributions significatives à la compréhension de la structure et de la fonction des transporteurs d’hormones végétales, en particulier le transporteur d’auxine PIN-FORMED, qui régule la croissance des plantes. Son travail a abouti à des publications de grande envergure, notamment un article en tant que premier auteur dans Nature et plusieurs articles de revue. Il a également obtenu une bourse postdoctorale de la Fondation Novo Nordisk et a dirigé une sous-équipe dédiée aux transporteurs végétaux.
Grâce au soutien de la Fondation pour la Recherche Médicale, Kien Lam créera un groupe de recherche émergent à l’IPBS en février 2025.
Son projet vise à étudier comment des modifications spécifiques des glycannes de surface (sucres complexes) influencent les interactions entre les hôtes (comme les humains) et les pathogènes (bactéries). Les glycannes jouent un rôle essentiel dans la reconnaissance immunitaire et la survie des pathogènes. Ce projet se concentre sur une modification particulière appelée O-acylation, qui peut influencer la virulence des pathogènes, l’évasion immunitaire et la résistance aux antibiotiques.
L’étude explorera deux axes principaux : (1) comprendre comment certaines bactéries modifient leur paroi cellulaire en utilisant l’acétylation des glycannes pour résister aux attaques immunitaires et aux antibiotiques, et (2) étudier comment les cellules humaines modifient les sucres de surface, ce qui peut influencer les infections virales, comme celles causées par les coronavirus, ou la survie des cellules cancéreuses. Le projet utilise des techniques avancées de biologie structurale, telles que la cryo-microscopie électronique, pour visualiser ces modifications à l’échelle moléculaire et identifier des cibles potentielles pour des médicaments afin de perturber les interactions néfastes. Ces travaux pourraient conduire à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les infections bactériennes, les maladies virales et certains cancers.
Kien Lam Ung reçoit un financement Amorçage de Jeunes Équipes de la Fondation pour la Recherche Médicale