Ingénieur transfert pour les filières Biologie, Santé et Dermo-Cosmétique
La recherche fondamentale, multidisciplinaire par nature, est à l’origine d’innovations de rupture. Chaque année, des avancées significatives naissent dans les laboratoires du CNRS et de ses partenaires, contribuant à des progrès transformants dans les domaines de la santé, de l’environnement et des technologies numériques. Ces innovations répondent aux défis sociétaux et façonnent l’avenir.
Depuis sa création, l’IPBS s’engage activement dans des partenariats avec l’industrie. Chaque nouvelle découverte réalisée par les scientifiques de l’IPBS est soigneusement évaluée en termes de brevetabilité, d’applications thérapeutiques potentielles et de valorisation industrielle ou commerciale.
Les missions de l’ingénieur transfert sont :
L’ingénieur transfert développe des partenariats public-privé à travers des collaborations de recherche scientifique ou des prestations de services, en accompagnant les entreprises et les laboratoires dans la mise en place de ces partenariats. Son rôle couvre l’ensemble du processus, de la prospection à la contractualisation, en passant par le suivi du projet et de la relation partenariale.
L’IPBS dispose d’une forte culture industrielle. Le premier centre public-privé de criblage à haut débit entre le CNRS et Pierre Fabre S.A. a été hébergé à l’IPBS de 1999 à 2003. Depuis 1999, neuf entreprises de biotechnologie ont été créées ou incubées à l’IPBS, telles que Millegen et Endocube. En 2020, l’IPBS a accueilli G.CLIPS Biotech, une société de biotechnologie proposant des solutions pour la recherche d’agents thérapeutiques ciblant les protéines membranaires.
Grâce à l’ingénieur transfer, l’IPBS collabore étroitement avec CNRS Innovation, le service de transfert de technologies du CNRS, et Toulouse Tech Transfer (TTT), une Société d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) dont la mission est d’accélérer l’innovation par le transfert de technologies et la création de start-ups.
TTT, en lien avec l’ingénieur transfert, s’attache à :
TTT facilite également le transfert de ces inventions vers les entreprises via des licences et soutient la création de start-ups. Plusieurs scientifiques de l’IPBS ont exprimé leur intérêt pour le développement de start-ups, avec trois projets actuellement en cours d’évaluation. Des actions spécifiques seront menées pour garantir leur succès.
En 2024, le LabCom Trans NMDA du CNRS a été créé entre la société ReST Therapeutics et trois laboratoires du CNRS – l’IPBS (pour la biologie in vitro), le CBI-CRCA (pour la biologie in vivo) et le LHFA (pour la chimie) – afin de développer des programmes de recherche translationnelle ciblant le potentiel thérapeutique de la famille des récepteurs NMDA au glutamate. Un projet de LabCom entre l’IPBS et la société G.CLIPS Biotech est actuellement à l’étude et devrait être soumis à l’ANR en 2025.
L’IPBS a établi de nombreuses collaborations de recherche et prestations de service avec des partenaires industriels tels que Adisseo, Antabio, Carbios, D.I.V.A. Expertise, Evotec, G.CLIPS Biotech, Imactiv-3-D, Innopsys, Invivogen, Leroy Biotech, ReST Therapeutics, TissUse et Vibiosphen.
Le programme CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) vise à favoriser le développement de la recherche partenariale public-privé en cofinançant la formation de doctorants recrutés par une entreprise. La mission de recherche confiée aux étudiants s’inscrit dans la stratégie R&D de l’acteur industriel. Elle est partagée avec un laboratoire académique, sous un contrat de collaboration de recherche, et servira de support à la préparation de la thèse du doctorant, conformément à l’arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale.
Chaque année, l’IPBS accompagne la formation de plusieurs doctorants dans le cadre du programme CIFRE. En 2024, deux thèses CIFRE sont en cours au laboratoire (dirigées par Dr. E. Meunier avec Invivogen et Dr. P. Demange avec G.CLIPS).